La chute de WeWork : Leçons de croissance rapide, gouvernance défaillante et les nouvelles tendances du coworking post-pandémie
En 2019, WeWork, leader mondial du coworking, valorisé à 47 milliards de dollars, dépose le bilan en Amérique du Nord en raison de pertes de plus de 16 milliards depuis sa création. La croissance rapide de l'entreprise, axée sur l'acquisition de locaux, a entraîné la signature de contrats coûteux avant la contraction du marché due à la pandémie. WeWork, présentée comme une start-up agile de la Tech, était en réalité un gestionnaire immobilier sans offre évolutive ni stratégie claire.
La mauvaise gouvernance, marquée par le départ controversé du co-fondateur Adam Neumann, a contribué aux difficultés financières, à des investissements discutables, et au report de l'introduction en bourse. La crise a souligné l'importance d'une gouvernance transparente et d'un leadership clair pour les espaces de coworking.
La pandémie a transformé les besoins en espaces de travail, favorisant des modèles plus flexibles. Des solutions hybrides comme les bureaux opérés connaissent une croissance, offrant des espaces privés avec des services de coworking. Des acteurs innovants comme Hiptown émergent, tandis que des entreprises comme IWG, adaptées au travail hybride, enregistrent des résultats positifs. La conclusion souligne que le futur du coworking nécessite un rôle "catalyseur" plutôt que "gestionnaire", avec une vision stratégique et une conscience équilibrée entre contrôle, croissance, proposition de valeur et gouvernance. Malgré ses défis, WeWork pourrait se redresser dans cet environnement en évolution.